Marc Dutroux ne sera pas remis en liberté avec un bracelet électronique
Le meurtrier pédophile belge voulait purger sa peine à domicile. La justice s'y est opposée.
Le meurtrier pédophile Marc Dutroux voulait purger sa peine à domicile, mais la justice belge a refusé sa mise en liberté avec un bracelet électronique, lundi 18 février. Le tribunal d'application des peines de Bruxelles a souligné son "absence de perspective de réinsertion". Marc Dutroux, 56 ans, avait été condamné en juin 2004 à la réclusion à perpétuité. Il a écopé de cette peine pour l'enlèvement, la séquestration et le viol, entre juin 1995 et août 1996, de six fillettes et adolescentes belges, ainsi que la mort de quatre d'entre elles.
Le tribunal a ainsi suivi les avis négatifs rendus par les psychiatres, l'administration pénitentiaire et le parquet. La mère du pédophile a affirmé ce matin, dans une interview au magazine belge Soir Magazine, que son fils était "un récidiviste dans l'âme". "Il l'a d'ailleurs déjà prouvé tout au long de sa vie", avait-elle ajouté.
Son ex-femme a été libérée en août
En revanche, Michelle Martin, l'ex-femme et complice du meurtrier, a bénéficié d'une libération anticipée et été libérée, le 28 août 2012, en dépit des protestations des familles des victimes. L'ancienne institutrice de 52 ans a été accueillie dans un couvent catholique. Lors de son arrivée, le bâtiment était surveillé par la police car une cinquantaine de personnes exprimaient leur hostilité, criant "A mort !" ou "Protégeons nos enfants".
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