L’ex-directeur de la prison de Versailles jugé pour avoir cédé à "l’appât" du "gang des barbares"
Dans son livre "Défense
d’aimer" (à paraître demain, "une thérapie" selon son avocat) Florent Gonçalves affirme ne rien regretter. A 42 ans, l’ancien
directeur de la prison de Versailles est poursuivi pour avoir entretenu une correspondance
et remis notamment des puces téléphoniques en 2009 et 2010 à une détenue, Emma
S., aujourd'hui âgée de 23 ans, qui comparaît dans cette affaire pour recel.
"Peut-être que
j'aurais dû dire stop" (Florent Gonçalves)
Echanges de courriers, de
messages sur Facebook, mise à disposition de la détenue d’une puce téléphonique :
"Cela m'effrayait et cela m'amusait en même temps" , explique Florent
Gonçalves. Révoqué en juin de l'Administration pénitentiaire, il est
aujourd'hui sans emploi.
Emma S. avait été
condamnée aux assises à neuf ans de réclusion pour avoir attiré Ilan Halimi
dans un guet-apens en janvier 2006, à Sceaux. Le jeune homme, un juif de 23
ans, avait été enlevé, séquestré et torturé trois semaines durant dans une
cité de Bagneux, ses ravisseurs cherchant à extorquer des fonds à sa famille. La
jeune femme a récemment été remise en liberté conditionnelle.
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