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De la viande avariée dans les restaurants Flunch ?

Le groupe Castel Viandes, fournisseur de la chaîne de restauration, est soupçonné de lui avoir vendu des steaks non consommables, affirme "Le Parisien".

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Une perquisition a eu lieu dans l'entreprise Castel Viandes à Châteaubriant (Loire-Atlantique), le 12 février 2013. (MAXPPP)

De la viande avariée a-t-elle été servie chez Flunch ? La justice soupçonne la société Castel Viandes, spécialisée dans la découpe de viande bovine, d'avoir vendu des steaks non consommables à la chaîne de restaurants en libre-service, révèle Le Parisien vendredi 1er mars. Depuis le 12 février, Castel Viandes, installé à Châteaubriant (Loire-Atlantique), fait l'objet d'une enquête préliminaire pour "tromperie sur la qualité et falsification de documents", relate encore le quotidien. Une perquisition a déjà eu lieu dans les locaux de la société. Les documents saisis doivent être analysés, d'après Le Parisien.

Un ancien cadre de Castel Viandes, Pierre H., licencié en 2008, est à l’origine de l’enquête, poursuit Le Parisien. "Directeur qualité de la société, il découvre le 1er décembre 2008 que, le samedi précédent, des employés ont été affectés à une opération de vente de steaks avariés", explique le quotidien. "La viande a d'abord été envoyée à Auchan, qui l’a retournée. (...) Puis les lots ont été proposés aux restaurants Flunch qui les ont renvoyés à la suite de l’intoxication de certains de ses clients. (...) La viande suspecte a été conservée dans un congélateur", précise Le Parisien. "J'avais ordonné à l’époque que cette viande soit détruite. Mais j’ai découvert que, dans mon dos, on avait tenté de la commercialiser !", affirme Pierre H. au quotidien. Il conteste alors ces pratiques avant d'être licencié.

Interrogé par Le Parisien, Flunch "n'a pas souhaité donner suite". De son côté, Castel Viandes nie toutes ces accusations. "C'est une dénonciation calomnieuse d’un employé licencié. Nous avons porté plainte contre lui. Tout est faux et nous sommes certains que la justice le reconnaîtra", rétorque Véronique Viol-Lévesques, directrice générale du groupe.

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