Les braqueurs d'un bijoutier cannois tué en 2011 devant les assises
La mort du bijoutier avait provoqué un vif émoi dans la communauté cannoise, choquée par la violence des agresseurs. Un vol à main armée qui avait duré moins de deux minutes le 26 novembre 2011, selon les caméras de vidéo-surveillance à l'intérieur de la bijouterie.
Depuis ce jeudi matin, quatre accusés comparaissent pour "vol avec violence ayant entraîné la mort" et "association de malfaiteurs en vue de commettre un vol en bande organisée". Ils risquent la réclusion à perpétuité. Le procès est prévu jusqu'au vendredi 24 avril.
Manifestation "contre l’oubli"
A l'ouverture de l'audience, dans le box, les quatre hommes ont décliné leur identité. Face à eux, sur le banc des parties civiles, Michel Unik, le frère jumeau de la victime, bras croisés, les a fixé du regard les accusés. Le tireur, lui, a détourné les yeux : "Je suis désolé ", a-t-il avancé devant la Cour pour donner sa position. Il a affirmé avoir tiré accidentellement une thèse démentie par l’accusation : les expertises balistiques démontrant le contraire.
La victime, Thierry Unik, est mort à 42 ans après avoir reçu une balle dans la tête, peu après l'irruption des braqueurs dans sa boutique de Cannes-La Bocca, quartier populaire de l'ouest de la ville. Dans la matinée, une trentaine de commerçants ont manifesté devant le palais de justice de Nice "contre l'oubli ", juste avant l'ouverture du procès.
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