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Le ministère de l'Intérieur lance une enquête administrative sur les "primes" de Guéant

L'ancien ministre de l'Intérieur affirme avoir perçu des "frais de police", "supprimés en 2006".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, à Evry (Essonne), le 27 mars 2013. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Le ministère de l'Intérieur veut en savoir plus. Manuel Valls a diligenté, jeudi 2 mai, une enquête administrative sur les primes en liquide dont Claude Guéant explique avoir bénéficié quand il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur. Selon un communiqué, "des déclarations publiques jetant le doute sur le bon usage" des frais d'enquête et de surveillance, Manuel Valls a, "à la demande du Premier ministre, ordonné une enquête administrative". Ses résultats définitifs sont attendus d'ici "un mois". 

Selon Le Canard enchaîné du mardi 30 avril, des traces de "nombreux et conséquents paiements de factures en liquide" ont été découverts chez Claude Guéant à l'occasion d'une perquisition liée à l'enquête sur un éventuel financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Leur montant s'éleverait, selon l'ancien ministre de l'Intérieur, entre 20 000 et 25 000 euros. 

Pour sa défense, Claude Guéant explique au Parisien, jeudi, que l'argent provenait de "frais de police", "supprimés en 2006". Ils étaient "à la base d’un régime spécifique de paiement de primes en liquide qui bénéficiait à des milliers de fonctionnaires, (...) dont les membres de cabinet". Une ligne de défense vivement contestée, au sein même de la police

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