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Un adjoint au maire de Bobigny condamné à un stage de citoyenneté après des violences contre une élue

La justice a condamné Christian Bartholmé, ainsi que son bras droit, pour violences en réunion, après avoir fait subir un interrogatoire musclé à une autre adjointe.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La mairie de Bobigny (Seine-Saint-Denis) en juillet 2015, sur Google Streetview. (GOOGLE MAPS)

"Ce n'est pas une mauvaise idée pour qui prétend faire de la politique" : l'avocat d'une élue de Bobigny (Seine-Saint-Denis), Sabrina Saïdi, s'est réjoui de la condamnation, jeudi 21 janvier, du premier adjoint UDI de la ville et de son bras droit à des stages de citoyenneté. Condamnés pour "violences en réunion" contre l'élue, adjointe au maire à l'époque des faits, les deux hommes devront aussi verser 10 000 euros à leur victime.

Des insultes et des menaces pour un tract anonyme

L'adjoint au maire Christian Bartholmé, 61 ans, et son collaborateur Kianoush Moghadam, 33 ans, avaient fait subir un violent interrogatoire à Sabrina Saïdi, en juillet 2014, quelques mois après l'arrivée de la nouvelle équipe municipale. L'adjointe avait enregistré à leur insu leurs insultes et leurs menaces. Elle avait porté plainte pour menaces de mort et séquestration.

Les deux hommes accusaient Sabrina Saïdi d'avoir diffusé un tract anonyme reprochant à la municipalité l'embauche d'une cadre municipale condamnée par le passé pour une agression, et mariée à un membre du "gang des barbares" coupable de l'assassinat d'Ilan Halimi. La justice a estimé que Sabrina Saïdi n'était pas l'auteure de ce tract.

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