La mère de Fiona mise en examen pour "coups mortels aggravés" ?
Les versions n'ont fait qu'évoluer dans cette affaire. Depuis la disparition de la petite Fiona, cinq ans, le 12 mai dernier à Clermont-Ferrand, Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf n'ont cessé de naviguer entre leurs déclarations, depuis qu'ils ont avoué, le 24 septembre dernier, avoir enterré la fillette après sa mort accidentelle.
Ce lundi, le procureur de la République de Clermont-Ferrand a réclamé la requalification des quatre chefs de mise en examen de Cécile Bourgeon en "coups mortels aggravés", selon une déclaration à l'AFP. La conséquence des déclarations de son compagnon Berkane Maklouf, qui après l'avoir "protégée " selon ses dires, l'accuse désormais d'avoir porté plusieurs coups à Fiona le soir de sa mort, agacée de la voir de faire vomir pour "imiter " sa mère enceinte. Cependant, pour Berkane Maklouf, Fiona n'aurait pas succombé aux coups, mais à un "accident domestique ". Pour l'instant, seul Berkane Makhlouf a été mis en examen pour "coups mortels aggravés".
Au contraire, Cécile Bourgeon, incarcérée à la prison de Lyon-Corbas, a toujours accablé son compagnon, l'accusant d'avoir frappé la fillette dont le corps reste introuvable malgré plusieurs recherches près de Clermont-Ferrand.
Cécile Bourgeon doit être à nouveau entendue dans l'après-midi de lundi par les juges d'instruction en charge de l'affaire. Vendredi dernier, le tribunal pour enfants de Perpignan avait confié Bilal, l'enfant du couple, et Éva, la fille de Cécile Bourgeon, à l'aide sociale.
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