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"La maladresse" d'une patiente serait à l'origine de l'affaire du Furosémide

Au terme de l'enquête menée après les décès de plusieurs personnes, le parquet a classé l'affaire sans suite mettant ainsi hors de cause le médicament Furosémide de Teva. Des boîtes de ce diurétique étaient soupçonnées de contenir des somnifères. Le directeur du laboratoire qui le commercialise, Erik Roche revient sur cette affaire sur l'antenne de France Info. Selon lui, il s'agit sans doute d'une "maladresse de la dame âgée".
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Ce serait en fait "la maladresse d'une dame âgée " qui aurait provoqué l'affaire du Furosémide. L'enquête menée par la gendarmerie démontre en effet que c'est en
rangeant ses médicaments, que la patiente de Saint-Malo, à l'origine de l'alerte, a mis un comprimé de somnifère
Zopiclone dans une plaquette de diurétique Furosémide Teva. C'est ce qu'a
expliqué le président de Teva France Erik Roche sur France Info. "Dans cette
affaire, tout le monde est de bonne foi, il n'y a pas de malveillance, ni de
volonté de nuire, juste la maladresse d'une dame âgée. C'est pourquoi nous ne
donnerons pas de suites judiciaires à cette affaire
", a par ailleurs
expliqué Erik Roche.

Toujours selon le patron
de Téva, qui a eu accès au rapport de gendarmerie : "Ce rapport conclut
que la seule hypothèse probable est que la patiente ait positionné un comprimé
de Zopiclone Teva dans un blister (une plaquette) de Furosémide Teva
". "Cette patiente de Saint-Malo, une dame âgée de 76 ans qui vit seule (...) a l'habitude d'ouvrir ses blisters et de repositionner les comprimés en trop qu'elle avait déblistérisés pour son pilulier ", a raconté Erik Roche.

Aucune diminution des ventes de produits Téva

Après le signalement de la présence d'un comprimé de Zopiclone, une alerte sanitaire avait été lancé. Elle avait pris de l'ampleur après l'annonce du décès de plusieurs personnes âgées sous Furosémide, alors que la substitution de ce produit (indiqué pour l'hypertension et les oedèmes) par un somnifère peut présenter des risques sérieux pour la santé.

L'ANSM (agence de
sécurité du médicament) avait annoncé le 20 juin dernier la "fin de
l'alerte"
après le retrait des boîtes de ce médicament, étant donné qu'aucun
somnifère n'avait été retrouvé dans plus de 200.000 comprimés contrôlés.

Erik Roche a aussi expliqué qu'il n'y a pas eu de diminution des ventes des produits Teva suite à cette affaire.

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