La colère et le désespoir des familles des victimes du Bugaled Breizh
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Ce mardi 3 mars, à Rennes, le parquet général a demandé la confirmation du non-lieu déjà prononcé dans l'affaire du naufrage du chalutier, en 2004.
L'émotion était grande, ce mardi 3 mars à la cour d'appel de Rennes, en Ille-et-Vilaine, pour les familles des cinq pêcheurs du Bugaled Breizh, décédés dans le naufrage du chalutier. Il y a onze ans, le bateau de pêche sombrait au sud de l'Angleterre.
Pour les proches des victimes, le Bugaled Breizh a été accroché par un sous-marin. Ce jour-là, des manœuvres de l'OTAN étaient effectuées dans la zone où le bateau a coulé. Mais cette thèse n'a pas été retenue, une fois de plus. L'avocat général, comme c'était attendu, a demandé la confirmation du non-lieu prononcé en première instance.
"Tous [...] disent que c'est un sous-marin"
L'avocat des familles, Dominique Tricaud, a dénoncé un déni de justice, face à la caméra de France 3 : "Tous les experts indépendants, tous les professionnels de la mer, tous les témoins entendus [...] disent que c'est un sous-marin. L'avocat général demande une sorte de preuve impossible."
Les familles, très émues, comptent encore se battre. Si l'avis, mis en délibéré au 13 mai prochain, leur est défavorable, elles pourraient saisir la Cour européenne des droits de l'homme.
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