Cet article date de plus de douze ans.

La colère de DSK : "Qu'on me laisse tranquille"

Dans une interview accordée au Point, Dominique Strauss-Kahn dénonce la "traque médiatique", la "chasse à l'homme" dont il estime faire l'objet depuis l'affaire du Sofitel de New York. L'ancien patron du FMI rappelle qu'il n'a "jamais été condamné, ni dans ce pays, ni dans aucun autre".
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Benoit Tessier Reuters)

"Je ne supporte plus qu'on s'arroge le
droit d'abuser de ma situation et des enquêtes judiciaires
qui me visent - à tort - pour bafouer ma privée et en livrer aux quatre vents
des lambeaux réels ou inventés, au prétexte de je ne sais quelle transparence
moralisatrice. Qu'on me laisse tranquille !"
s'agace Dominique Strauss-Kahn dans Le Point. Et il ajoute : "Je veux disposer de ma liberté d'aller et de venir sans être traqué, espionné, dénoncé comme si j'étais coupable de quoi que ce soit."

Toujours mis en examen pour "proxénétisme en bande organisée" , il juge son implication dans cette affaire du Carlton de Lille "aussi artificielle qu'absurde". Avant de revenir sur son séjour "incroyablement dur " dit-il à la prison de Rikers Island: "Je ne pouvais me déplacer hors de ma cellule qu'avec des chaînes aux pieds".

Pas de commentaires sur l'actualité politique actuelle

Seul mea culpa, l'aveu d'une certaine naïveté : "J'ai longtemps pensé que je pouvais mener ma vie personnelle comme je l'entends sans incidence sur l'exercice de mes responsabilité. Y compris des comportements libres entre adultes consentants... J'ai été naïf pour ne pas dire plus... "

Et à propos de ces soirées parisiennes entre "adultes consentants ", il précise : "Vous seriez surpris d'y rencontrer certaines personnes... "

Quant à l'actualité politique, les difficultés du président Hollande et de son gouvernement, il ne dira rien.

 

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