Trois ans de prison ferme pour l'ex-maire socialiste d'Hénin-Beaumont Gérard Dalongeville
Gérard Dalongeville a annoncé qu'il ferait appel de sa condamnation à quatre ans de prison, dont trois ferme, cinq ans d'inéligibilité et 50 000 euros d'amende pour "détournements de fonds publics".
L'ex-maire socialiste d'Hénin-Beaumont Gérard Dalongeville a été condamné à quatre ans de prison, dont trois ferme, à cinq ans d'inéligibilité et à 50 000 euros d'amende pour "détournements de fonds publics", lundi 19 août. Le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) a rendu son jugement dans le procès de l'ancien élu, poursuivi pour "détournements de fonds publics", "favoritisme" et "corruption passive".
L'ancien élu PS, qui a déjà effectué près de neuf mois de détention provisoire, a annoncé qu'il ferait appel de cette condamnation. Cette procédure étant suspensive, il ne retournera pas dans l'immédiat derrière les barreaux.
Un système de fausses factures
La peine prononcée est plus lourde que celle exigée par le réquisitoire. Le 10 juin, une peine de quatre ans de prison, dont deux ferme, avait été requise à son encontre, ainsi que 50 000 euros d'amende et une privation de ses droits civiques pendant cinq ans.
La justice soupçonnait Gérard Dalongeville, 42 ans, d'avoir mis en place avec son ancien premier adjoint chargé des finances, Claude Chopin, et un homme d'affaires, Guy Mollet, un système de fausses factures entre 2006 et avril 2009, au bénéfice de sociétés qui n'ont jamais honoré les prestations correspondantes. La ville d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) avait demandé plus de 6 millions d'euros de dommages et intérêts au total, au titre à la fois du préjudice matériel et du préjudice moral subis.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.