L'ex-chef militaire de l'ETA exprime ses regrets aux familles des victimes
Il l'a déclaré à l'ouverture de son procès, aux côtés de neuf autres étarras, à Paris.
C'est un geste fort. L'ancien chef de l'appareil militaire de l'ETA, Garikoïtz Aspiazu Rubina, alias "Txeroki", a exprimé lundi 18 février les regrets de l'organisation séparatiste basque à l'égard des victimes. A l'ouverture de son procès, aux côtés de neuf autres étarras à Paris, il a affirmé "regretter les dommages" qui ont été causés aux victimes. Il a lu une déclaration dans laquelle il a réitéré sa demande que la France "ne ferme pas la porte à cette opportunité pour la paix".
Ces mots sont importants et marquent un nouveau pas vers l'apaisement après l'annonce de "l'arrêt définitif" de "l'activité armée" de l'ETA, en octobre 2011. "Et dans ce genre d'histoire, la symbolique a une grande place", expliquait à francetv info Bixente Vrignon, journaliste à France Bleu Pays Basque au moment où Batasuna, considéré en Espagne comme le bras politique de l'ETA, officialisait sa dissolution.
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