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Ex-collaborateur de Sarkozy, Thierry Gaubert est condamné pour détournement de fonds

Il a été reconnu coupable d'abus de confiance et d'abus de biens sociaux dans une affaire de détournements de fonds et condamné à 10 mois de prison avec sursis.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Thierry Gaubert quitte le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 6 février 2012. (GONZALO FUENTES / REUTERS)

Cela pourrait être un mauvais coup pour le président candidat. Un ex-collaborateur de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, a été reconnu coupable d'abus de confiance et d'abus de biens sociaux dans une affaire de détournements de fonds issus du 1% logement. Il a été condamné, jeudi 3 mai à Nanterre (Hauts-de-Seine), à 10 mois de prison avec sursis.

Egalement condamné par le tribunal correctionnel de Nanterre à 10 000 euros d'amende, Thierry Gaubert a par ailleurs été mis en examen à l'automne 2011 pour "recel d'abus de biens sociaux" et "subornation de témoins" dans l'enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi et un éventuel financement occulte de la campagne d'Edouard Balladur en 1995.

La présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, Fabienne Siredey-Garnier, qui remplace Isabelle Prévost-Desprez, est restée en deçà des réquisitions du parquet, qui avait réclamé un an de prison avec sursis et 50 000 euros d'amende.

Que reproche-t-on à Thierry Gaubert ?

L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, d'abord lorsque ce dernier était maire de Neuilly en 1983 puis aux ministères du Budget et de la Communication (1993-1994), était jugé aux côtés de quatre hommes, pendant dix jours, devant la 15e chambre du tribunal correctionnel. Les faits qui lui étaient reprochés dataient des années 1990, et s'étaient déroulés dans les Hauts-de-Seine. Son ancien associé, Philippe Smadja, a été condamné à 15 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende. Les trois autres prévenus ont été relaxés.

Il était reproché à Thierry Gaubert de s'être servi d'un Comité interprofessionnel du logement (CIL), baptisé Habitation française, dont il fut le président, pour investir dans des programmes profitant à des sociétés civiles immobilières (SCI) ou des sociétés d'économie mixte (SEM) dans lesquelles il avait des parts ou des intérêts.

Les CIL ont pour vocation de collecter l'argent du 1% logement auprès des entreprises en vue de financer des logements pour les salariés.

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