Georges Tron échappera-t-il aux assises pour viol ?
Le candidat dissident à la présidence du Conseil général de l'Essonne échappera peut-être à la cour d'assises pour y répondre de viol. Une demande faite par le parquet qu'il brandira sans doute ce jeudi pour défendre son ticket au "perchoir" d'Evry. Le ministère public a en effet estimé que la décision de renvoyer l'ex-secrétaire d'Etat à la Fonction publique devant une cour d'assises n'était pas assez motivée.
Premier non-lieu en 2013
La Cour de cassation rendra sa décision ce vendredi. Après deux ans et demi d'enquête, l'ancien secrétaire d'Etat à la Fonction publique a bénéficié d'un non-lieu en 2013, les juges d'instruction d'Evry ayant estimé qu'il n'existait pas de charges suffisantes pour le renvoyer devant les assises pour viols sur deux anciennes employées de sa mairie de Draveil. Les plaignantes avaient fait appel et la Cour d'appel de Paris avait validé le renvoi de George Tron aux assises.
Me Didier Bouthors et Me Emmanuel Piwnica, avocats respectifs de George Tron et de Brigitte Gruel, son ancienne adjointe à la Culture renvoyée aux assises à ses côtés, ont dénoncé les mensonges des deux plaignantes. L'avocat de ces dernières, Me Patrice Spinosi, a quant à lui dénoncé le fait que l'on ait "cherché à les salir, à les décrédibiliser ".
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