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Fraude à la chaussette : un an de sursis pour l'auteur

Le tribunal correctionnel de Perpignan a condamné un partisan de l'ancien maire UMP de la ville, Jean-Paul Alduy, à un an de prison avec sursis. Président d'un bureau de vote lors des municipales 2008, il avait dissimulé des bulletins dans ses chaussettes, provoquant l'annulation du scrutin.
Article rédigé par Grégoire Lecalot
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

L'affaire aurait sans doute inspiré un Feydau ou un Labiche. Daumier aurait saisi ses crayons les plus incisifs pour carricaturer le principal protagoniste de cette "fraude à la chaussette", qui a éclairé d'un jour "tragi-grotesque" la vie politique française. L'homme en question, Georges Garcia, vient d'être condamné à un an de prison avec sursis, 3.000 euros d'amende et trois ans de privation des droits civiques par le tribunal correctionnel de Perpignan. L'autre prévenue, Marie-Madeleine Tjoyas, numéro deux de la liste de l'ancien maire UMP Jean-Paul Alduy aux municipales de 2008, a été relaxée.

Le tribunal a donc été beaucoup plus loin que les réquisitions concernant le principal prévenu, puisque le procureur ne demandait que quatre mois avec sursis. Il a en revanche prononcé la relaxe sur l'accusation d'avoir ajouté des signatures sur la liste d'émargement.

Georges Garcia, frère d'un des colistiers de Jean-paul Alduy, était alors président d'un bureau de vote. Mais lors du second tour des élections, il avait été découvert avec des bulletins de l'ancien maire cachés dans ses chaussettes. L'affaire avait provoqué l'annulation du scrutin. Une seconde campagne a eu lieu en 2009, et s'est terminée sur la victoire de Jean-Paul Alduy. Il démissionnera quelques mois plus tard, échangeant son poste avec celui de son premier adjoint.

 

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