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Financement du FN : le parti contre-attaque

Le Front national va tenter de faire retirer l'enquête sur le financement présumé illégal du parti lors des législatives 2012 aux deux juges d'instruction qui en ont la charge. Une requête en suspicion légitime a été déposée à l'encontre de Renaud Van Ruymbeke et d'Aude Buresi. C’est une information exclusive du service enquête/investigation de Radio France.
Article rédigé par Elodie Guéguen
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Marine Le Pen et Wallerand de Saint-Just, trésorier du FN © Maxppp)

Pour les avocats du FN, les magistrats ne mènent pas une enquête sérieuse, mais ils font "un procès d’intention " au parti de Marine Le Pen dans le cadre de l'affaire de financement illégal présumé du FN lors des législatives 2012.

Impartialité des juges attaquée

Dans leur requête déposée auprès de la chambre criminelle de la Cour de cassation, les avocats s’interrogent sur l’accélération des investigations, la succession des mises en examen, à quelques semaines seulement des élections régionales, une échéance importante pour le FN. Selon les avocats du parti, "on peut avoir des doutes sur l’impartialité des juges ", et sur la solidité de leur dossier. Les magistrats ont estimé au contraire qu’il existait des charges suffisantes pour mettre en examen le FN pour « complicité d’escroquerie ».

Le FN et six proches de Marine Le Pen ont été mis en examen. Les juges soupçonnent le parti et son principal prestataire, la société Riwal, d'avoir mis en place un système d'enrichissement frauduleux avec de l'argent public

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