Fin de la bataille judiciaire entre Uderzo et sa fille
Ce vendredi, le dessinateur Albert Uderzo et sa fille en froid depuis plusieurs années, annoncent qu'ils se désistent de toute plainte et de toute action en justice. Leur choix est concomitant avec une décision de justice sur un abus de faiblesse inexistant.
Drapeau blanc au pays d'Astérix
Le dessinateur était brouillé avec sa fille, Sylvie, qui estimait qu'Albert Uderzo était victime d'abus de faiblesse de la part de plusieurs de ses proches. Père et fille avaient entamé un combat judiciaire. Ce vendredi, dans un communiqué envoyé à France Info, père et fille annoncent qu'ils se désistent de toute plainte et de toute action en justice. Ils souhaitent "désormais profiter pleinement de leur bonheur retrouvé ".
Un non-lieu sur l'absence d'abus de faiblesse confirmé
Leur décision a été annoncée au moment où la justice se prononçait sur une longue bataille. La cour d’appel de Versailles a estimé que le dessinateur d’Astérix n’était pas victime d’abus de faiblesse, comme le prétendait jusqu’ici sa fille. Cette décision confirme le non-lieu rendu en décembre 2013. L'ordonnance avait alors décrit Albert Uderzo, 87 ans, comme un homme "lucide ", possédant "une pleine capacité à prendre des décisions ."
Le conflit entre Albert Uderzo et sa fille unique était aussi financier. Astérix est la BD française la plus vendue au monde, plus de 352 millions d’albums. C’est aussi la bande dessinée la plus traduite, en 111 langues et dialectes.
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