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Douze heures de garde à vue pour Thomas Fabius, libéré dans la nuit

Thomas Fabius, le fils du ministre des Affaires étrangères, avait été placé en garde à vue à Nanterre (Hauts-de-Seine) mardi, dans le cadre d'une enquête pour "faux, escroquerie et blanchiment", ouverte il y a plus de trois ans, suite à une plainte déposée par la Société générale. Selon son avocat, il devrait être entendu par un juge "dans les semaines qui viennent".
Article rédigé par Sophie Parmentier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (L'appartement de Thomas Fabius a également été perquisitionné ce mardi © Sipa)

Tout commence en décembre 2011, avec un dépôt de plainte de la Société générale, accusant Thomas Fabius d'avoir produit un faux courriel pour obtenir un crédit de 200.000 euros auprès du casino de la Mamounia, à Marrakech. 

Au printemps 2012, le parquet décide d'ouvrir une enquête préliminaire. A peu près au même moment, une transaction immobilière éveille également les soupçons de la cellule de renseignement Tracfin : Thomas Fabius vient d'acquérir un appartement de 280 mètres carrés pour 7 millions d'euros, un montant qui ne correspond pas du tout à ses revenus. Des juges d'instruction sont désignés en juin 2013.

Vers une mise en examen ? 

Trois ans après l'ouverture de cette enquête, Thomas Fabius est donc entendu pour la première fois. Son audition a commencé au petit matin face aux enquêteurs de l'Office central pour la répression de la grande délinquance financière et son appartement du VIIe arrondissement de Paris a été perquisitionné. 

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Thomas Fabius "est ressorti libre après douze heures d'audition" dans les locaux de l'Office central de répression de la grande délinquance financière a indiqué son avocat Me Cyril Bonan, dans un communiqué diffusé très tôt ce mercredi matin. Selon lui, il devrait être entendu par un juge "dans les semaines qui viennent".

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