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Deux relaxes pour le meneur du collectif "Hollande démission"

Depuis 2013, David van Hemelryck organise des actions contre le chef de l’Etat avec le slogan "Hollande démission", souvent inscrit sur une banderole. Il a été blanchi lundi par le tribunal correctionnel de Paris pour deux actions menées il y a un an.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (David van Hemelryck déploie des banderoles pour contester François Hollande, ici l'été 2013 en Provence © MaxPPP)

Son nom ne dit pas forcément quelque chose mais ses actions oui. David van Hemelrycki a récemment fait parler de lui en déployant, en avion, une banderole avec ce nom de site Internet : "www.hollande démission.fr" lors des commémorations du 11 novembre dernier, au dessus de Notre-Dame-de-Lorette. Un lieu de mémoire, dans le Pas de Calais, consacré à la Première Guerre mondiale.

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Pour cette action, ce polytechnicien de 34 ans a fait l’objet d’un simple contrôle d’identité. En revanche, le contestataire a comparu à Paris pour deux autres actions menées en 2013 et pour lesquelles il a finalement été relaxé ce lundi.

Les actions de 2013 : les Champs-Elysées et le Trocadéro

L’accusation reprochait à David van Hemelryck d’avoir mis en place une manifestation à Paris, le 11 novembre 2013, sur les Champs-Elysées, en marge des commémorations. Plusieurs personnes avaient hué le président de la République et des accrochages avaient eu lieu avec les forces de l'ordre. Le prévenu a été relaxé pour ces faits, comme pour ceux datant du 30 novembre 2013, toujours à Paris, mais cette fois au Trocadéro. Cette fois, il lui était reproché d'avoir organisé une manifestation non déclarée. Avec deux autres manifestants, également blanchis, il avait sorti sa fameuse banderole portant le nom du site appelant à la démission de François Hollande. Une banderole qui aussi été vue l'été 2013 au dessus des plages du littoral atlantique et provençal.

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La volonté de sortir encore la banderole

Une fois les décisions de relaxe prononcées, David van Hemelryck a dit son intention de mener à nouveau des manifestations "pacifiques " contre François Hollande. Il n’avait pas amené de banderole au tribunal, mais la contestation, il l’a portait sur lui. C’est avec un sweatshirt barré du visage du président de la République et du slogan "Dégage!", qu’il s’est présenté ce lundi devant la justice.

 

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