Dégradations et menaces à Juvisy-sur-Orge : quinze personnes interpellées
Quinze personnes ont été interpellées dans l'Essonne et placées en garde à vue, mardi. Elles sont soupçonnées d'avoir participé aux violences et aux dégradations commises à Juvisy-sur-Orge, le 14 janvier.
Quinze personnes, âgées de 15 à 22 ans, ont été interpellées à Athis-Mons et Paray-Vieille-Poste, dans l'Essonne, et placées en garde à vue mardi 24 janvier. Ces gardes à vue interviennent dans le cadre de l'enquête sur les dégradations, accompagnées de menaces, survenues à Juvisy-sur-Orge le 14 janvier 2017, annonce le procureur d'Evry dans un communiqué.
Onze de ces quinze suspects avaient déjà été placés en garde à vue dès le lendemain des faits, avant d'être remis en liberté pour permettre la poursuite de l'enquête.
Les suspects sont poursuivis pour violences avec incapacité temporaire de travail (ITT) de plus de huit jours en réunion, violences en réunion sans ITT, participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens. Les faits de "violences en réunion" et de "destructions de biens publics" constituent des circonstances aggravantes, tout comme la dissimulation des visages, également employée par les suspects.
Une histoire de bandes rivales
"Le samedi 14 janvier 2017, dans la soirée, un groupe d'une dizaine d'individus commettait des dégradations sur une vingtaine de véhicules en stationnement dans la rue des Écoles, à Juvisy-sur-Orge. Ce même groupe pénétrait dans un hall d'immeuble, commettait des dégradations, puis pénétrait dans un appartement à l'intérieur duquel il menaçait les trois occupants et dégradait le mobilier", rappelle le communiqué du procureur.
"C’est probablement une histoire de bandes rivales entre différents quartiers de nos communes voisines", avait estimé le maire de Juvisy, Robin Reda, sur franceinfo.
"Ils cherchaient à régler des comptes avec quelqu’un. Manifestement, ils n’ont pas trouvé cette personne, ils se sont trompés d’appartement. Les habitants sont restés médusés devant cette scène, traumatisés, devant ces événements tragiques, qui n’ont pas lieu d’être et qui n’ont pas l’habitude d’être dans ce quartier", avait ajouté l'édile.
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