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Dassault visé par une plainte pour association de malfaiteurs

Le sénateur UMP et ancien maire de Corbeil-Essonnes, Serge Dassault, est accusé par un homme d'avoir pris part à un stratagème visant à l'arrêter. Cet homme est également victime d'une tentative d'assassinat dans l'affaire de l'achat de votes à Corbeil-Essonnes. L'actuel maire de Corbeil-Essonnes, Jean-Pierre Bechter, le responsable du service des sports de la ville et un diplomate marocain sont également visés par cette plainte. Serge Dassault dénonce "une instrumentalisation judiciaire" et dépose plainte.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Charles Platiau Reuters)

Serge Dassault est visé par
une plainte pour association de malfaiteurs. Elle a été déposée vendredi par un
homme victime d'une tentative d'assassinat
sur fond d'achats de votes à Corbeil-Essonnes.

A VOIR ►►► Serge Dassault
admet avoir acheté des votes à Corbeil-Essonnes
 

Fatah Hou reproche à Serge
Dassault, sénateur UMP et ancien maire de
Corbeil-Essonnes, d'avoir pris part à un stratagème en vue de son arrestation
et de celle de deux autres hommes au Maroc. Objectif : les éloigner de l'Essonne.
Serge Dassault n'est pas le seul mis en cause par Fatah Hou. Jean-Pierre
Bechter, l'actuel maire de Corbeil-Essonnes, le responsable du service sport de
la ville et un diplomate marocain sont également visés par cette plainte.

Cette procédure s'inscrit dans
le dossier complexe d'achats présumés de votes dans les quartiers sensibles de
Corbeil-Essonnes. Serge Dassault y était maire jusqu'en 2009, et le Sénat doit
se prononcer mercredi sur une demande de levée d'immunité parlementaire de l'industriel. 

A LIRE AUSSI ►►► Menaces, racket, campagne électorale : Serge Dassault se
confie
 

Une "instrumentalisation judiciaire"

Quelques heures après l'annonce de cette plainte, Serge Dassault a dénoncé une "instrumentalisation judiciaire à des fins politiques". Par ailleurs ses avocats ont saisi la justice après des "menaces" et un chantage dont le sénateur UMP se dit victime. 

Selon le texte de la plainte consulté par l'Agence France Presse, Serge Dassault explique avoir reçu des menaces par SMS qui se sont intensifiées entre le 24 décembre et le 4 janvier. Des menaces constitutives d'un "réel chantage" d'après les avocats de l'homme politique. 

 

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