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Contrôle d'une femme voilée à Trappes : le mari condamné

Le mari qui s'était opposé au contrôle d'identité de sa femme, intégralement  voilée, en juillet dernier à Trappes, près de Paris, a été condamné à trois mois de prison avec sursis. A l'époque des faits, l'incident avait déclenché plusieurs nuits de violences dans cette localité des Yvelines.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Radio France)

Le tribunal correctionnel de Versailles a suivi les réquisitions du procureur de la République Vincent Lesclous en condamnant vendredi Michaël Khiri à trois mois de prison et à une amende de 1.000 euros. Cet habitant de Trappes (Yvelines), âgé de 21 ans, comparaissait pour outrages et rébellions contre trois policiers, et pour violence sur l'un d'entre eux.  

Le 18 juillet dernier, Michaël Khiri s'était interposé aux forces de l'ordre lors d'un contrôle d'identité de sa femme qui porte un niqab (le voile intégral). Le contrôle avait alors viré à l'altercation. Il s'en était suivi trois nuits de violences dans cette localité populaire des Yvelines.

La loi n'est "pas discutable" (procureur)

A son procès, Michaël Khiri avait affirmé trouver ce contrôle d'identité "illégitime " en plein ramadan, un soir où il rentrait avec sa femme, son bébé et sa belle-mère. Le procureur avait au contraire jugé la réaction du mari de Cassandra Belin "injustifiée " face à une loi qui n'est "pas discutable ". Venu en uniforme à l'audience, l'un des trois policiers parties civiles a indiqué avoir, avec ses collègues, " essayé de faire ça (le contrôle) le plus proprement possible ".

Depuis 2011, la  loi interdit le port du voile intégral dans l'espace public.

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