Zinédine Zidane avait portéplainte après la parution d'un article dans le périodique Sport-mag en janvier Dans cet entretien, Christophe Alévêque s'en prenait au footballeur lequalifiant entre autre de "panneau publicitaire à trois neurones". BrocardantZinédine Zidane, Christophe Alévêque avait rajouté d'autres qualificatifs plusfleuris.Lors du procès en première instance, Christophe Alévêqueavait été relaxé. La cour d'appel de Paris l'a cette fois ci condamné à 5.000euros de dommages et intérêts et 5.000 euros pour frais de justice. L'avocat dujoueur, maître Carlo Alberto Brusa s'est dit "très ému et très heureux decette décision juste et équitable" . "Je ne pouvais accepter que des propospareils ne puissent être considérés comme 'injures ne pouvant entraîner laresponsabilité de leur auteur'. Il y a des limites à l'humour" , a précisél'avocat.Le droit à l'humourLe droit à l'humour, c'est ce qu'avaitplaidé Christophe Alévêque lors du premier procès. "L'humour ne va jamais trop loin (...) Je suis unbouffon, j'ai critiqué aves mes mots quelque chose que j'ai trouvé vulgaire" ,racontait alors l'artiste.L'avocat de l'humoriste s'est dit "déçu" parcet arrêt. "Nous pensions que le droit à l'humour allaitêtre reconnu", a-t-il déclaré. Selon lui, son client n'a pas"outrepassé les limites de la liberté d'expression" et "il n'yavait pas d'intention de nuire" .