Bolivie : le père d'un des Français disparus arrêté pour des médicaments
Le cauchemar continue. Alors que le procès des
meurtriers présumés de Jérémie Bellanger et Fannie Blancho a été déplacé dans une autre ville et reporté au mois d'août, le père de Fannie a été arrêté lundi alors qu'il repartait, accompagné de sa femme et des parents de Jérémie.
Lundi soir, les quatre parents montent dans l'avion. Ils sont suivis par la douane qui demande à
Jean-Paul Blancho de redescendre. Dans ses valises, la police bolivienne a trouvé du bromazepam,
un anxiolytique censé aider le père à supporter le procès, qui devait durer
plusieurs mois.
Sauf qu'à La Paz, le bromazepam est interdit et considéré comme
stupéfiant. Jean-Paul Blancho est donc arrêté. "C'est le monde à l'envers : il y a des tonnes
de cocaïne qui quittent ce pays et on arrête un homme qui prend des
anxiolytiques ", regrette le père de Jérémie, Patrick Bellanger, qui
était là au moment de l'arrestation.
"Jean-Paul [Blancho]
est en cellule, au tribunal, nous attendons qu'il soit libéré" (le père de
Jérémie)
Le parquet de La Paz explique que le Français n'avait pas "d'ordonnance justifiant " la possession
de ces médicaments. Les autorités attendent que "des membres du personnel
de l'ambassade de France certifient l'ordonnance correspondante qui prouverait
une consommation personnelle ". Pourtant, selon Patrick Bellanger, les
Français avaient l'ordonnance sur eux.
La garde à vue de Jean-Paul Blancho a duré neuf heures. Il a ensuite pu passer la nuit chez un employé de l'ambassade
de France. Son épouse et l'autre couple doivent à présent payer, en plus de l'enquête,
3.300 euros pour rentrer en France, selon Patrick Bellanger.
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