Cet article date de plus d'onze ans.

Assassinat d'Alexandre Junca : "le principal suspect" parmi les cinq gardés à vue

Cet homme vivait non loin des lieux où l'adolescent a disparu en juin 2011, en plein Pau. Toutes les gardes à vue ont été prolongées.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Fouilles aux abords du gave de Pau (Pyrénées-Atlantiques), à la recherche du corps d'Alexandre Junca, le 20 octobre 2011. (MAXPPP)

L'enquête progresse dans l'assassinat du jeune Alexandre Junca. La garde à vue des cinq personnes interpellées mercredi 3 avril a été prolongée jeudi. Parmi elles figure un homme d'une trentaine d'années, qui "serait le principal suspect", selon des sources proches du dossier.

Cet homme vivait non loin des lieux où Alexandre, 13 ans, a disparu en juin 2011, en plein Pau (Pyrénées-Atlantiques). Incarcéré à Périgueux (Dordogne), il a été extrait de sa cellule pour être placé en garde à vue. Il purge une peine pour l'agression d'un SDF dans le centre de Pau, un mois après la disparition d'Alexandre. Cette agression avait été commise avec un objet contondant du même type que celui utilisé "par le ou les assassins du petit Alexandre".

Les gardes à vue pourraient durer jusqu'à 96 heures

"Il y a une similitude dans le type d'agression et des éléments objectifs qui nous font penser qu'il y a une compatibilité", même s'il semble "très prématuré d'en tirer des conclusions. Beaucoup d'éléments sont encore manquants", ont insisté ces sources proches de l'enquête.

Alexandre Junca a disparu le 4 juin 2011 alors qu'il se rendait chez son père. Un fémur de l'adolescent a été retrouvé le 26 juin dans le gave de Pau. Le reste de son corps démembré a été découvert les 19 et 20 octobre, enfoui à 40 cm sous des gravats jetés dans cette même rivière pour en faire une digue.

Les enquêteurs s'orienteraient vers la piste d'un assassinat commis par une seule personne, que l'on aurait ensuite aidée à se débarrasser du corps. Selon le parquet, les cinq gardes à vue, qui se déroulent à Pau, Bayonne, Tarbes et Lourdes, pourraient durer jusqu'à 96 heures, l'information judiciaire étant ouverte pour "assassinat de mineur de moins de 15 ans précédé ou accompagné d'actes de torture et de barbarie" et "enlèvement de mineur de 15 ans en bande organisée".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.