Assassinat d'Agnès Leroux : l'avocat général préconise le rejet du pourvoi de Maurice Agnelet
Maurice Agnelet continue de clamer son innocence. Il n'a pas tué, dit-il, Agnès Le Roux, la riche héritière, sa maîtresse, assassinée en 1977. Il a été condamné lors d'un quatrième procès, l'an dernier à Rennes, à 20 ans de prison pour ce crime. Il tente de faire casser ce verdict en portant l'affaire devant la Cour de cassation. Mais, ce mercredi, l'avocat général près la Cour de cassation ne s'est pas montré convaincu : il a demandé de rejeter ce pourvoi.
Marathon judiciaire de 30 ans
L'affaire Agnès Le Roux remonte à la Toussaint 1977. La femme de 29 ans disparaît ainsi que son véhicule. Jamais son corps ne sera retrouvé. Quelques mois plus tôt, elle a vendu ses parts dans le casino familial de Nice à un concurrent pour 3 millions de francs. Cette somme est d'abord versée sur un compte commun à Agnès Le Roux et à Maurice Agnelet. Mais après la disparition de la jeune femme, Maurice Agnelet récupère seul l'argent.
Le marathon judiciaire a, lui, commencé par un non-lieu en 1985. Maurice Agnelet a ensuite été acquitté en 2006, avant d'être condamné en appel à 20 ans de prison en 2007. Mais ce verdict n'a pas été motivé selon la Cour européenne des Droits de l'Homme, qui a condamné la France début 2013. Cela a ouvert la voie à un quatrième procès Agnelet, en 2014 à Rennes, procès qui a confirmé la peine de 20 ans de prison à son encontre.
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