Affaire Omar Raddad : une demande de révision du procès lancée après une nouvelle expertise ADN
30 ans après le meurtre de Ghislaine Marchal, une expertise ADN va entraîner une demande de révision du procès du jardinier marocain Omar Raddad, condamné en 1994. Il avait passé plus de sept ans en prison avant d'être gracié.
"Omar m'a tuer". Ces inscriptions et ces traces avaient accusé Omar Raddad. Et si 30 ans plus, elles le disculpaient ? C'est la conviction de son avocate, qui a apporté de nouveaux éléments scientifiques pour innocenter l'ex-jardinier du meurtre de sa patronne, Ghislaine Marchal.
Quatre ADN retrouvés
"Il existe désormais quatre ADN qu'on a retrouvés, mélangés au sang de la victime. Deux se retrouvent sur la porte de la chaufferie, et deux autres sur la porte de la cave à vin. L'un deux a matché avec le fichier national des empreintes génétiques, et l'autre se retrouve à 35 reprises à l'endroit des écritures en lettres de sang", avance Me Sylvie Noachovitch, l'avocate d'Omar Raddad. Aucun de ces quatre ADN n'est celui d'Omar Raddad, qui a été condamné en 1994 à 18 ans de prison. Il avait été gracié deux ans plus tard par Jacques Chirac, mais sans être innocenté. Pour l'instant, un seul des ADN a parlé : il serait celui d'un individu dont un membre de la famille est connu et fiché par la justice.
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