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Affaire Relais & Châteaux : Xavier Darcos entendu

L'ex-ministre du Travail n'a pas été placé en garde à vue comme Dominique de Villepin mais entendu comme simple témoin.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'ancien ministre du Travail Xavier Darcos a été entendu dans l'enquête sur l'affaire Relais & Châteaux le 12 septembre 2012 à Paris. (NICOLAS TUCAT / AFP)

JUSTICE – Après Dominique de Villepin, Xavier Darcos. L'ancien Premier ministre était hier placé en garde à vue dans l'affaire Relais & Châteaux. Mercredi 12 septembre, c'est à l'ancien ministre du Travail d'être entendu. Point de garde à vue pour lui, toutefois : il était entendu dans l'après-midi à Paris comme témoin dans cette affaire d'escroquerie présumée.

"Il n'y a pas de décision fracassante à venir", a expliqué une source proche du dossier, sans vouloir préciser les raisons de l'audition de Xavier Darcos. Selon une autre source proche de l'enquête, l'ex-ministre UMP devait être entendu à partir de 15 heures en audition libre sur son lieu de travail.

Le chef Joël Robuchon entendu lui aussi

Par ailleurs, le chef Joël Robuchon a été entendu mercredi matin, également en audition libre dans les locaux de la gendarmerie du boulevard Exelmans (16e arrondissement de Paris), a ajouté cette source, précisant que cette deuxième audition était terminée.

Mardi, les gendarmes ont entendu Dominique de Villepin. Lors de sa garde à vue, il devait "s'expliquer sur son intervention" en faveur de son ami Régis Bulot, ancien président de l'association Relais et Châteaux, selon le parquet de Strasbourg, qui instruit l'affaire.

Régis Bulot, président des Relais & Châteaux de 1987 à 2006, a été mis en examen et incarcéré en novembre 2011 pour "blanchiment", "escroquerie en bande organisée" et "abus de confiance". Il est soupçonné d'avoir mis en place un système de commissions occultes pour l'impression du guide annuel des Relais & Châteaux, et d'avoir ainsi détourné 1,6 million d'euros entre 2002 et 2008. Il a été remis en liberté en juin 2012. Il a reconnu ce système de surfacturations, mais dément en revanche avoir mis en place un système de nuitées gratuites au bénéfice d'hommes politiques, ainsi que tout financement politique.

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