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Affaire des Barjols : le Parquet national antiterroriste fait appel de sept des neuf relaxes prononcées le 17 février

Treize personnes, 11 hommes et deux femmes issus du milieu rural, avaient été jugés par le tribunal correctionnel de Paris pour un projet d'assassinat contre Emmanuel Macron.
Article rédigé par franceinfo, Yannick Falt
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le procès du groupuscule d'extrême-droite des "Barjols", le 17 janvier 2023. (BENOIT PEYRUCQ / AFP)

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a fait appel de sept des neuf relaxes prononcées en faveur des membres du groupuscule d'extrême-droite des Barjols, a appris franceinfo vendredi 24 février de source judiciaire. Ils étaient soupçonnés d'avoir fomenté des attaques contre des élus, des personnes exilées ou des mosquées.

Le 17 février, après un procès long de trois semaines, le tribunal correctionnel de Paris avait reconnu coupables trois membres de ce groupuscule d'association de malfaiteurs terroriste, estimant qu'il existait bien des "actes préparatoires" en lien avec un projet d'assassinat d'Emmanuel Macron en novembre 2018.

Trois condamnations à de la prison ferme

La plus lourde condamnation concernait Jean-Pierre Bouyer, ex-garagiste de 66 ans et ancien numéro 2 des Barjols, condamné à quatre ans de prison dont une année avec sursis, pour avoir joué un "rôle moteur" dans le projet d'assassinat contre le président de la République. Trois autres personnes du groupuscule formé en 2017 sur Facebook avaient également été condamnées respectivement à quatre ans de prison dont deux ans avec sursis, trois ans de prison dont deux ans avec sursis et six mois de prison avec sursis.

Outre les neuf relaxes, les juges avaient également prononcé une relaxe partielle à l'égard d'un dixième prévenu, condamné à du sursis pour détention et vente illégale d'armes.

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