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Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy a été entendu par la police

L'ancien président de la République a été entendu en audition libre vendredi dernier. C'est toujours l'enquête sur le financement de sa campagne de 2012 - des fausses factures éditées pour cacher le dépassement du plafond légal des dépenses.
Article rédigé par franceinfo
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  (Nicolas Sarkozy à Baule, samedi dernier - après, donc, son audition par les policiers... © REUTERS/Stephane Mahe)

Une nouvelle audition devant les policiers : Nicolas Sarkozy a passé une partie de la journée de vendredi à être interrogé sur l'affaire Bygmalion par les policiers de l'Office anti-corruption de la police judiciaire (Oclciff). Une audition libre, précise-t-on de source judiciaire - c'est-à-dire que l'ex-président n'a pas été mis en examen.

Ce que les policiers de l'Oclciff soupçonnent, c'est un système de fausses factures pour cacher le dépassement du plafond légal des dépenses de campagne, en 2012. L'UMP aurait pris à sa charge quelque 18,5 millions d'euros, pour éviter qu'elles n'explosent le plafond, fixé à 22,5 millions. Ce qui a coûté sa place à l'ex-président de l'UMP, Jean-François Copé.

13 personnes ont été mises en examen dans ce dossier. Des dirigeants de la société de communication Bygmalion, des cadres de l'UMP (l'ex-directeur général Eric Cesari), des responsables de la campagne de 2012 (le directeur Guillaume Lambert, son adjoint Jérôme Lavrilleux), et deux experts-comptables. Aucune n'a directement mis en cause Copé ou Sarkozy - tous assurent que ces deux-là n'étaient pas au courant du dispositif. Sarkozy lui-même affirme n'avoir appris le nom de Bygmalion que "longtemps après la présidentielle" .

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