Le parquet de Bordeaux avait estimé que le lien de corrélation entre la Légion d'honneur de Patrick de Maistre et l'emploi de madame Woerth "n'est pas formellement démontré". Il avait donc requis un non-lieu le 10 mai dernier. Mais les juges ont eu estimé qu'il y avait des charges suffisantes.Ce volet "trafic d'influence " est distinct de celui dit des "abus defaiblesse " dans lequel sont aussi poursuivis les deux hommes, ainsi quel'ancien président Nicolas Sarkozy et neuf autres personnes. Vendredi dernier, le parquet de Bordeaux a requis un renvoi devant le tribunal de M. de Maistre dans ce dossier d'abus de faiblesse, mais un non-lieu pour M. Woerth.