Les magistratsinstructeurs estiment qu'il a dépassé "le simple débat d'idées politiquesou religieux pour s'établir dans la sphère de la violence terroriste ".Parmi les messagesinterceptés lors de la surveillance d'Adlène Hicheur, le 1er mars 2009, uncourriel à Mustapha Debchi, présenté par l'accusation comme un responsabled'Aqmi qui vivrait en clandestinité en Algérie. Hicheur écrit à Debchiqu'il va "proposer des objets possibles en Europe et notamment enFrance".Le 10 mars 2009, il poursuit : "Concernant le sujet desobjectifs, ils sont différents suivant la différence des résultats souhaitésaprès les coups. Exemple: s'il s'agit de punir l'Etat à cause de ses activitésmilitaires au pays des musulmans (Afghanistan), alors il supporte d'être un purobjectif militaire (comme exemple: base d'aviation de la commune de KaranJefrier près de la ville d'Annecy en France. Cette base entraîne des forces etles envoie en Afghanistan) ".Des éléments ambigusselon la défenseA son domicile d'Ornexdans l'Ain, perquisitionné lors de son arrestation le 8 octobre 2009, les enquêteurs découvrent des documents surAl Qaïda et au Jihad.La défense invoque descontenus ambigus. Adlène Hicheur affirme de son côté n'avoir jamais étéd'accord pour envisager "des trucs concrets". Il encourt dix ansde prison.