Journée d'action interprofessionnelle le 23 mars
Le gouvernement n'a apporté "aucune réponse concrète sur l'emploi, les salaires, le pouvoir d'achat, les conditions de travail et les politiques publiques". Les syndicats ressortent déçus de leur rencontre avec Nicolas Sarkozy.
Leurs critiques se focalisent sur un point sensible : la réforme des retraites. Le chef de l'Etat a pourtant insisté aujourd'hui sur sa volonté de "ne pas passer en force", de privilégier "la concertation". Pas convaincus, les représentants syndicaux jugent le calendrier "très serré". Nicolas Sarkozy, qui souhaite que le dossier ne s'enlise pas, a prévu de déposer un projet de loi au Parlement "au début du mois de septembre". Cela laisse un peu de répit aux syndicats, qui craignaient que le texte soit discuté au cœur de l'été, mais "c'est trop court si on veut traiter du fond du
dossier", estime le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly.
Sur la question de l'emploi, la réponse du chef de l'Etat est jugée "insuffisante". Les syndicats réclament d'urgence une solution pour les chômeurs en fin de droits et privés de toute ressource.
Grève et manifestations au programme
Cinq organisations - CGT, FSU, UNSA, CFDT et Solidaires - ont donc décidé ce soir d'appeler dans un texte commun à une journée de mobilisation le 23 mars prochain, un mardi. Grèves et manifestations devraient être au programme de cette journée consacrée à l'emploi, au pouvoir d'achat et aux
retraites.
FO n'a pas signé ce texte, a indiqué à la presse son représentant René
Valladon, car, selon lui, "il n'évoque pas explicitement les retraites, ce qui
est démobilisateur".
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