Le 29 novembre, l'Assemblée Nationale examine un projet de loi en faveur de l'allongement du délai de l'IVG de 12 à 14 semaines. La proposition a été faite par LREM, malgré les réticences d'Emmanuel Macron.
Chaque année en France, environ 3 000 femmes doivent trouver une solution de secours à l'étranger lorsque qu'elles dépassent le délai autorisé de 12 semaines pour pratiquer une interruption volontaire de grossesse. "Soit elles ont les moyens financiers pour partir à l'étranger, soit elles ne les ont pas (...) Quand on n'a pas ces moyens financiers, on est obligé de mener à son terme, alors qu'on ne le veut pas", explique Alban Gaillot, la rapporteuse du projet de loi.
Un accès à l'IVG difficile qui ralentit les démarches
Au-delà des clivages politiques, l'extension de délai de recours à l'IVG divise. Lors de son déplacement au Vatican, Emmanuel Macron avait déjà exprimé son désaccord avec le projet de loi proposé par son propre parti. "Des délais supplémentaires ne sont pas neutres sur le traumatisme d'une femme. Après, je respecte la liberté des parlementaires", avait-il déclaré au Figaro. Plusieurs associations féministes espèrent l'aboutissement de cette loi afin de palier la diminution des centres IVG.
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