IVG dans la Constitution : "Plus de 90% des Français et des Françaises sont attachés au droit à l'avortement", rappelle la présidente de la Fondation des Femmes
C'est un vote très attendu qui va se tenir au Sénat, dans la soirée du mercredi 28 février : celui sur l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Invitée du 19/20 info, Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes, évoque "un sujet qui est extrêmement porteur dans la société". "Quand on regarde les sondages, plus de 90% des Français et des Françaises sont attachés au droit à l'avortement, 86% souhaitent qu'il soit constitutionnalisé, donc c'est un énorme plébiscite pour le travail qui est en train d'être effectué en ce moment de constitutionnalisation", illustre-t-elle.
Une "étape nécessaire, essentielle"
Rappelant qu'en cas d'adoption au Sénat, le texte devra encore être adopté par les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, Anne-Cécile Mailfert qualifie le vote au palais du Luxembourg dans la soirée d'"étape nécessaire, essentielle". La réunion du Congrès devrait avoir lieu lundi 4 mars si le texte passe au Sénat.
Mais si les sénateurs "bloquent" mercredi soir, "ça va faire exploser ce timing, et du coup, ça va renvoyer un peu aux calendes grecques le projet de constitutionnalisation", craint-elle. "En tout cas, c'est sûr que c'est une étape décisive pour réussir à passer en Congrès, et si cette étape passe, pour moi, l'IVG dans la Constitution devient palpable", ajoute la présidente de la Fondation des Femmes.
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