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Incendie de Marseille : Fillon promet des sanctions

{"Une faute professionnelle manifeste qui n'est pas excusable"} est à l'origine de l'incendie qui a ravagé 1300 hectares à Marseille, a dénoncé le Premier ministre qui a promis des sanctions à l'issue des enquêtes en cours sur l'origine du feu parti la veille d'un camp militaire jusqu'aux portes de Marseille. Dans la zone touchée, la vigilance demeure...
Article rédigé par franceinfo
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"Cet incendie a été manifestement déclenché par une faute professionnelle qui a été commise, puisque des balles traçantes ont été utilisées au camp militaire" de Carpiagne, près de Marseille, a déclaré le Premier ministre au PC des marins-pompiers de La Barrasse, dans l'est de la ville. Ce type de munitions est interdit, non seulement en été, mais "par principe dans les camps du sud sauf dérogation", a poursuivi François Fillon. Or dans le cas de Carpiagne "il n'y a pas eu de dérogation".

Et le chef du gouvernement de promettre "des décisions", "des sanctions contre ceux qui ont commis ces fautes professionnelles graves", mais aussi certainement, de nouvelles règles pour "durcir les règles d'usage en matière de tirs".

Répondant à l'appel de Jean-Claude Gaudin, qui avait imploré ce matin l'aide de l'armée, François Fillon a demandé au ministre de la Défense Hervé Morin, qui l'accompagnait, de mettre les moyens nécessaires à disposition pour participer à la réparation des dégâts et à la remise en état des terrains.

Deux enquêtes ont été ouvertes, une par le commandement de l'armée, l'autre par la gendarmerie, pour faire toute la lumière sur les circonstances du départ du sinistre hier en début d'après-midi du camp militaire de Carpiagne. Le chef de section de la Légion étrangère d'Aubagne, et responsable présumé des tirs, a été suspendu provisoirement de ses fonctions.

Dans les collines autour de Marseille, plusieurs reprises ont été observées dans la journée mais l'incendie est pour l'heure maîtrisé. Pourtant, l'inquiétude demeure et quelque 500 soldats du feu restent mobilisés : ils surveillent toujours une vingtaine de kilomètres en lisière de la zone incendiée et disent redouter que le mistral, qui souffle toujours avec des pointes à 70 km/h, ne provoque une reprise.

Anne Jocteur Monrozier, avec agences

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