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Crise migratoire à Lampedusa : pour les demandeurs d'asile, "la solidarité jouera", assure le patron du parti Renaissance

Le secrétaire général du parti Renaissance, Stéphane Séjourné, précise sur France Inter qu'"à partir du moment où des migrants rentrent dans le parcours d'asile, qu'ils sont acceptés à l'asile, c'est le devoir de la France de les accueillir".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le patron du parti Renaissance, Stéphane Séjourné, était l'invité de la matinale de France Inter jeudi 21 septembre 2023. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Pour ce qui est de l'asile, c'est la solidarité qui jouera", maintient jeudi 21 septembre sur France Inter Stéphane Séjourné, secrétaire général du parti Renaissance, au sujet de l'afflux de migrants sur l'île de Lampedusa (Italie). Il se défend cela dit d'avoir une position différente de Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur affirmait en effet mardi 19 septembre sur TF1 que la France "n'accueillera pas de migrants" venus de l'île italienne.

Pour Stéphane Séjourné, Gérald Darmanin "parlait [alors] des migrants économiques" et "pas des demandeurs d'asile". "À partir du moment où des migrants rentrent dans le parcours d'asile, qu'ils sont acceptés à l'asile, c'est le devoir de la France de les accueillir", ajoute le patron du parti présidentiel. Il assure donc qu'il "n'y a pas de revirement, on dit tous la même chose".

La question des migrants sera au cœur justement de la visite du pape François vendredi 22 et samedi 23 septembre à Marseille. Le souverain pontife veut notamment alerter sur la tragédie de celles et ceux qui meurent en Méditerranée en tentant de rejoindre l'Europe. Stéphane Séjourné considère qu'il s'agit d'un "message assez cohérent avec la ligne de l'Église sur l'humanité".

Le chef du parti Renaissance revient également sur la polémique autour de la présence d'Emmanuel Macron à la messe que le pape doit célébrer au Stade Vélodrome. Stéphane Séjourné rappelle que "ce n'est pas la première fois que le président de la République est présent à un office religieux". Il affirme que le chef de l'État ne participera pas à l'événement "en tant que catholique" et juge donc les critiques émises comme faisant partie d'une "mauvaise polémique". "La laïcité c'est une loi de liberté et pas d'effacement des religions" s'agace Stéphane Séjourné. Il précise que "c'est la place d'un président de la République sur un événement populaire d'être présent".

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