Identifier des victimes de cold case : "le public peut rapporter une anecdote, reconnaître un tatouage, un bijou, d’une personne qui a disparu", selon Franck Dannerolle

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Identifier des victimes de cold case : “le public peut rapporter une anecdote, reconnaître un tatouage, un bijou, d’une personne qui a disparu”, selon Franck Dannerolle
Identifier des victimes de cold case : “le public peut rapporter une anecdote, reconnaître un tatouage, un bijou, d’une personne qui a disparu”, selon Franck Dannerolle Identifier des victimes de cold case : “le public peut rapporter une anecdote, reconnaître un tatouage, un bijou, d’une personne qui a disparu”, selon Franck Dannerolle (France 2)
Article rédigé par France 2
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franceinfo
Interpol lance une campagne destinée à retrouver l’identité de 46 femmes dont les corps ont été retrouvés. Pour en parler, Franck Dannerolle, chef de l’Office central pour la répression des violences aux personnes, qui coordonne l’initiative en France, était l’invité de "Autrement dit" sur France Info ce mardi 8 octobre.

Franck Dannerolle, chef de l’Office central pour la répression des violences aux personnes, coordonne une campagne lancée par Interpol, appelée "Identify Me". Elle demande l’aide du grand public pour identifier les corps de 46 femmes dont sept en France. "C’est une approche peut-être un peu nouvelle pour le public français de faire ces démarches d’appels à témoin (...) quelqu’un peut rapporter une anecdote, reconnaître un tatouage, un bijou, d’une personne qui a disparu", explique l’invité. Une campagne avait déjà été lancée. Elle avait permis de résoudre un cas d’une victime découverte en Belgique.

Des nouvelles techniques d’enquête à mettre à profit

Franck Dannerolle rappelle également au public qu’il est important de regarder tous les dossiers, y compris ceux hors de France. Le plus vieux dossier date de 1982 et le plus récent de 2021. "On sent qu’il y a encore des choses à réaliser dans ces dossiers-là, relancer les investigations, faire profiter les nouvelles techniques d’enquête", défend l’invité. Actuellement, le taux d’élucidation des homicides est de 80%.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

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