C’est le nouveau hobby de millions de jeunes en France. Le e-sport consiste à regarder des professionnels des jeux vidéo s’affronter en ligne dans des oppositions de plus en plus suivies. La journaliste Aurélie Schiller rappelle que 5 millions d’internautes suivent ces compétitions chaque année. Une pratique devenue très lucrative pour les plus doués comme le Français Sebastien Debs, qui a engrangé près de 2,8 millions d’euros lors de la compétition The International.Un milieu gangrené par le harcèlementEn 2018, on estimait à près de 2 millions de joueurs en France, dont 931 000 compétiteurs. Un milieu majoritairement masculin (72% d’hommes) où les femmes peinent à se faire leur place. "À la mi-juin, des dizaines de femmes de l’industrie occidentale du jeu ont dénoncé des comportements abusifs de la part de leurs collègues masculins", explique Aurélie Schiller. Pour se protéger, 7 joueuses sur 10 préfèrent incarner un personnage masculin.