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L'influenceuse MavaChou avait déposé plainte pour harcèlement juste avant sa mort, déclare son avocat

Selon l'avocat de la youtubeuse, cette dernière avait déjà déposé cinq plaintes directement au commissariat depuis mai 2020 en raison des attaques la visant sur internet.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La page d'accueil de Youtube, le 21 mars 2017.  (MAXPPP)

"Malheureusement, la plainte est partie le jour de son décès." Cible de violentes critiques et insultes sur internet, l'influenceuse MavaChou avait déposé plainte, juste avant sa mort, contre son ex-mari et contre X pour harcèlement moral, a déclaré son avocat cité par l'AFP, dimanche 26 décembre. "Une plainte a été déposée au nom de Maëva [Frossard, de son vrai nom] et de son nouveau conjoint pour harcèlement moral et provocation au suicide contre son ex-mari et contre X", a déclaré Stéphane Giuranna, avocat à Epinal, confirmant une information du quotidien Vosges Matin.

La mort mercredi "en fin de journée" de cette femme de 32 ans, mère de quatre enfants et connue pour relater depuis des années sa vie en vidéo, a été annoncée le lendemain sur son compte Facebook dans un "post validé par sa famille" qui ne précisait pas les causes de son décès et demandait de "ne pas chercher à en savoir plus".

"Il faut absolument que les pouvoirs publics réagissent"

Selon l'avocat de la youtubeuse, cette dernière avait déjà déposé cinq plaintes directement au commissariat depuis mai 2020 en raison des attaques la visant sur internet, "mais elles n'avaient rien donné""Aujourd'hui, pour moi, cela s'apparente à un homicide des temps modernes. Vous pouvez tuer quelqu'un avec quelques paroles, des fausses informations et du harcèlement", a considéré l'avocat. Celui-ci compte maintenir la plainte, celle-ci ayant été déposée également au nom du nouveau compagnon de la jeune femme.

"Il faut absolument que les pouvoirs publics réagissent, durcissent les législations, donnent les moyens aux services d'enquêteurs d'identifier les harceleurs qui sont des lâches, écrivent derrière leur écran et se sentent tout puissants. Il faut que la peur change de camp", a ajouté Stéphane Giuranna. Contacté dimanche par l'AFP, le parquet d'Epinal n'a pas encore communiqué sur cette affaire.

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