Avec le hashtag #MeTooGay, des gays racontent à leur tour sur Twitter les violences sexuelles qu'ils ont subies
L'émergence de ces témoignages intervient dans la lignée des mouvements #MeToo et #MeTooInceste.
Des milliers de gays témoignent, vendredi 22 janvier sur Twitter, sous le mot-dièse #MeTooGay, des violences sexuelles qu'ils ont subies. Cela intervient dans la lignée des mouvements #MeToo et #MeTooInceste et après des accusations de viol contre un élu de Paris et son conjoint, qu'ils nient. Apparu jeudi dans la soirée, le hashtag #MeTooGay comptait vendredi matin parmi les tendances France sur le réseau social.
#MeTooGay, i guess…
— Anthony Vincent (@AnthonyVnct) January 21, 2021
À 16 ans, c'était l'un de mes meilleurs amis.
À 21, c'était mon petit-ami qui refusait mes "non".
À 26, c'était un plan cul qui m'a fait le combo violence, contrainte et menace.
Et #MeToo tout court, en fait.
Parce que ce sont des violences patriarcales. https://t.co/hV1NYDJkwD
J'avais 10 ou 11 ans. On ne m'a pas cru quand je l'ai dit. Ca a en partie flingué mon adolescence et ma famille, retardé mon coming out de je-sais-pas-combien d'années. Il m'a fallu des années pour pouvoir en reparler. #MeTooGay #MeToo
— Matthieu Foucher ♂️ (@MatthieuFoucher) January 21, 2021
Ces témoignages surviennent quelques jours après le mouvement #MeTooInceste, qui a vu des milliers de personnes raconter les violences sexuelles subies au sein du cercle familial dans l'enfance ou l'adolescence, dans la foulée des accusations portées par Camille Kouchner contre Olivier Duhamel.
"Une nécessaire libération de la parole"
Vendredi matin, Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, a assuré de son "plein soutien" les victimes de violences sexuelles. "Si vous le souhaitez, des policiers, gendarmes et psychologues sont disponibles pour vous via http://arretonslesviolences.gouv.fr 24h/24", a-t-elle écrit sur Twitter.
Aux milliers de témoignages #MeTooGay depuis hier soir : plein soutien.
— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) January 22, 2021
Si vous le souhaitez, des policiers, gendarmes et psychologues sont disponibles pour vous via https://t.co/7LUx3IDHAD 24h/24.
Nous sommes de votre côté.
Aucune violence sexuelle n’est excusable !
De même, pour SOS Homophobie, "le mouvement #MeTooGay marque une nécessaire libération de la parole de victimes de violences sexuelles". "Ces personnes doivent être entendues et protégées. On vous croit et on vous soutient", a écrit l'association.
Dans la lignée de #MeToo et #MeTooInceste, le mouvement #MeTooGay marque une nécessaire libération de la parole de victimes de violences sexuelles. Ces personnes doivent être entendues et protégées. On vous croit et on vous soutient.
— SOS homophobie (@SOShomophobie) January 22, 2021
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