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Voile : la Fédération estime que la sanction contre Kevin Escoffier n'est pas assez sévère et fait appel

Il y a une semaine, la commission de discipline de la Fédération française de voile suspendait Kevin Escoffier pour 18 mois alors que le navigateur est accusé d'agression sexuelle.
Article rédigé par Jérôme Val
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le navigateur français Kevin Escoffier est visé par une enquête judiciaire depuis juillet 2023 pour agression sexuelle. (FRANCK CASTEL / MAXPPP)

La Fédération française de voile estime que la décision de sa commission de discipline envers Kevin Escoffier n'est pas assez sévère et fait appel de cette sanction, a appris jeudi 26 octobre franceinfo auprès d'une source proche du dossier, confirmant une information du Canard Enchaîné.

Le navigateur français Kevin Escoffier est visé par une enquête judiciaire depuis juillet pour agression sexuelle. Le sportif a écopé vendredi 20 octobre d'une suspension de 18 mois prononcée par la Fédération française de voile. Le skipper breton a également écopé d’un retrait provisoire de sa licence pendant cinq ans avec sursis ainsi que d’une inéligibilité de 10 ans aux instances dirigeantes de la FFVoile.

Cette suspension a été décidée par la commission nationale de discipline de la Fédération. En août dernier, la fédération avait ouvert une procédure disciplinaire pour "comportements inappropriés" envers des femmes, visant le skipper Kevin Escoffier. Une enquête avait été ouverte début juillet par le parquet de Paris à l'encontre du navigateur de 43 ans pour des faits survenus en mai avec une jeune femme lors d’une escale de The Ocean Race, aux États-Unis.

La Fédération et le navigateur avaient sept jours pour manifester leur désaccord. Kevin Escoffier a fait appel de la décision. La Fédération aussi donc, jugeant que la sanction de sa propre commission disciplinaire n'était pas assez sévère, sans apporter d'autres précisions pour le moment.

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