Violences sexuelles dans le patinage : "Je n'ai pas protégé Gilles Beyer", se défend Didier Gailhaguet, le patron de la fédération
Lâché par une partie de son équipe, pressé par la ministre des Sports, interrogé sur les accusations de viols contre un entraîneur, le président de la Fédération française des sports de glace Didier Gailhaguet ne voit toujours pas pourquoi il démissionnerait.
Insubmersible, Didier Gailhaguet ne veut rien céder et le président de la Fédération française des sports de glace (FFSG) prend directement pour cible la ministre des Sports Roxana Maracineanu dans le scandale des violences sexuelles mercredi 5 février. Il est soupçonné d'avoir protégé l'entraîneur Gilles Beyer, accusé par plusieurs patineuses de viols et d'agressions sexuelles. "Je n'ai pas protégé Gilles Beyer. Je suis celui-là même qui a diligenté l'enquête auprès de la ministre. Marie-George Buffet a été une bonne ministre, mais sur ce dossier ses services ont dysfonctionné", a expliqué Didier Gailhaguet. Le président pointe la responsabilité du ministère des Sports qui aurait réintégré l'entraîneur.
Gailhaguet s'accroche à son poste
L'inaction de la fédération est dénoncée par d'anciens patineurs, comme Gwendal Peizerat. Impossible de forcer la démission du président de la FFSG. Lui seul peut prendre cette décision. À 66 ans, Didier Gailhaguet écarte pour l'instant une démission immédiate.
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