Cet article date de plus de six ans.

Vidéo Tribune controversée sur le harcèlement : pour l'écrivaine Tristane Banon, "c'est surtout un conflit de générations"

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
VIDEO. Tribune controversée sur le harcèlement : pour l'écrivaine Tristane Banon, "c'est surtout un conflit de générations"
VIDEO. Tribune controversée sur le harcèlement : pour l'écrivaine Tristane Banon, "c'est surtout un conflit de générations" VIDEO. Tribune controversée sur le harcèlement : pour l'écrivaine Tristane Banon, "c'est surtout un conflit de générations" (C A VOUS / FRANCE 5)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

L'auteure estime que les signataires de la tribune sont "d'anciennes soixante-huitardes" qui ont "une forme d'incompréhension" face au mouvement #BalanceTonPorc.

Tristane Banon a réagi, lundi 15 janvier, à la tribune controversée de 100 femmes sur le harcèlement sexuel. Invitée de l'émission "C à vous", sur France 5, l'auteure a expliqué ne pas s'être sentie "agressée" par le texte signé notamment par Catherine Deneuve"J'ai senti un mouvement [#BalanceTonPorc] qui a été laché pour des questions d'incompréhension", a précisé l'écrivaine, qui avait accusé Dominique Strauss-Khan d'agression sexuelle en 2011.

"C'est surtout un conflit de générations : [les signataires de la tribune] sont souvent d'anciennes soixante-huitardes qui ont combattu pour des choses importantes, comme le droit à la pilule, et pour qui il y a une forme d'incompréhension à défendre ces choses-là, a estimé Tristane Banon. Elles ont l'impression d'avoir passé toutes ces agressions sexuelles quotidiennes (...) sans en sortir traumatisées. Parce que c'était leur victoire d'être fortes."

"Elles disent à la génération suivante : 'si on a réussi à le faire, vous n'avez qu'à continuer à le faire parce que sinon vous allez faire reculer les droits que l'on a acquis'. Alors que pas du tout", at-elle poursuivi. "Ce n'est pas parce que ma mère s'en est sortie en repoussant des agressions sexuelles que je dois souhaiter à ma fille de deux ans d'en vivre elle même plus tard", a conclu l'écrivaine.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.