Un homme mis en examen à Paris pour pédopornographie et nécrophilie
Le suspect franco-espagnol projetait d'enlever un enfant pour le tuer. Il est également soupçonné d'agressions sexuelles et de viols sur des mineurs.
Il détenait des centaines de milliers d'images pédopornographiques, dont certaines à caractère nécrophile. Un homme de 28 ans, également soupçonné d'avoir eu pour projet d'enlever un enfant, a été mis en examen mercredi 17 juillet et écroué à Paris.
Ce suspect franco-espagnol, sans antécédents judiciaires et sans enfant, a été interpellé lundi dans la capitale, à l'issue de plusieurs mois d'enquête. C'est une veille opérée sur les réseaux sociaux et des forums sur internet qui a permis de repérer cet homme, "inséré socialement", ont précisé plusieurs sources concordantes à l'AFP.
Présenté à un juge d'instruction mercredi, il a été mis en examen pour "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime", "viols et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans", "détention, diffusion, enregistrement et fixation, captation d'images pédopornographiques", "consultation habituelle de sites pédopornographiques" et "atteinte à l'intimité de la vie privée par captation d'images", dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le même jour, a précisé une source judiciaire.
Les lieux des agressions sexuelles et viols encore à déterminer
Entamée à l'automne 2018 à Lyon, l'enquête avait été transférée au parquet de Paris en avril, en raison du lieu de résidence du suspect, et les investigations confiées à la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire parisienne.
Les investigations "laissent penser que cet homme avait également un projet d'enlèvement d'un enfant, pouvant aboutir à son décès", ont précisé les sources concordantes. Les lieux où ont été commis les agressions sexuelles et les viols dont il est soupçonné, en France ou à l'étranger, devront également être déterminés par les enquêteurs dans le cadre de l'information judiciaire.
Selon une autre source proche du dossier, "la pédopornographie à caractère nécrophile n'est pas inédite mais reste un phénomène rare".
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