Sexisme à l'hôpital : la ministre de la Santé Agnès Buzyn remercie l'Isni pour son "enquête édifiante qui brise un tabou"
Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a salué, samedi sur Twitter, le travail de l'Intersyndicale nationale des internes à la suite de la publication de son étude sur le sexisme à l'hôpital.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a remercié sur Twitter, samedi 18 novembre, l'Intersyndicale nationale des internes (Isni) pour son étude sur le sexisme à l'hôpital, publiée jeudi. La ministre du gouvernement d'Edouard Philippe a déclaré que cette enquête sur le harcèlement sexuel dans les hôpitaux "brise un tabou et doit amorcer une prise de conscience collective".
Dans une interview accordée au Journal du dimanche, dimanche 22 octobre, la ministre de la Santé avait affirmé avoir été victime de "comportements très déplacés" lorsqu'elle était médecin. "Comme beaucoup de femmes, j'ai eu affaire à des comportements très déplacés dans mon milieu professionnel", avait déclaré Agnès Buzyn.
Merci à l'@ISNItwit d'avoir mené cette enquête édifiante, qui brise un tabou et doit amorcer une prise de conscience collective.
— Agnès Buzyn (@agnesbuzyn) 18 novembre 2017
Contre toutes les formes de harcèlement à l'hôpital et dans les milieux de la santé, mobilisons nous : il n'y a pas sa place. #UDR2017 https://t.co/xNm9VIPHIj
Samedi, à l'occasion de l'université de rentrée de l'Isni, l'intersyndical a réclamé une entrevue avec les ministres de la Santé Agnès Buzyn, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal et Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.
Selon l'Isni, sur les 2 946 participants à son étude, 6,6% déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel. Dans seulement 0,15% des cas, une procédure juridique a été initiée. En France, on dénombre environ 30 000 internes en médecine et 10% d'entre eux environ ont participé à l'étude.
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