Patinage : un championnat de France junior sous tension
Depuis plus d'une semaine, le monde du patinage vit un tremblement de terre après les accusations de violences sexuelles en série. Dans ce contexte pesant, les championnats de France junior débutent vendredi 7 février à Charleville-Mézières (Ardennes).
Sur la glace de Charleville-Mézières (Ardennes), les fillettes répètent inlassablement leurs gammes, comme si de rien n'était, à quelques heures des championnats de France junior. Mais, en tribunes, l'affaire des violences sexuelles est dans tous les esprits. "Effectivement, ça gâche la fête parce qu'on entend parler que de cela depuis trois jours. La performance sportive est occultée", regrette Guillemette Ancelet, entraîneuse de patinage artistique au club de Charleville-Mézières.
Le comportement de Gilles Beyer avait été dénoncé
Le patron du patinage français Didier Gailhaguet est sur la sellette depuis une semaine, soupçonné d'avoir protégé Gilles Beyer, un ancien entraîneur accusé de violences sexuelles sur plusieurs patineuses, mineures au moment des faits. Un homme dont le comportement avait été dénoncé dans les années 2000 par Didier Lucine, un entraîneur d'Annecy (Haute-Savoie). "Tout le monde savait qu'il y avait des problèmes avec Beyer. Il a été dénoncé à une époque, puis remis, on n'a rien pu faire. Il faut parler", exhorte-t-il.
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