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Michael Douglas accusé de harcèlement sexuel par une ancienne employée de sa maison de production

Susan Braudy affirme notamment que la star de "Wall Street" s'est masturbée devant lui, en 1989.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
L'acteur Michael Douglas à l'avant-première du film "Flatliners", le 27 septembre 2017 à Los Angeles (Californie, Etats-Unis). (ROBYN BECK / AFP)

"Il pensait qu'il était le roi du monde et qu'il pouvait m'humilier sans répercussions". Dans un entretien à la chaîne NBC, vendredi 19 janvier, Susan Braudy, ancienne employée de la maison de production de Michael Douglas, affirme avoir été victime de harcèlement sexuel de la part de l'acteur. Elle l'accuse notamment de s'être masturbé devant elle. La star assure qu'il s'agit d'une "invention complète".

Susan Braudy a travaillé pendant trois ans pour Michael Douglas dans les années 1980, le pic de sa carrière d'acteur. Elle affirme que la sexualité revenait régulièrement de façon inappropriée dans ses propos.

"Il a commencé à se caresser"

Elle décrit également une séance de travail, en 1989, durant laquelle "il s'est glissé sur le sol, a défait sa ceinture, mis sa main dans son pantalon(...). Puis il a commencé à se caresser." Susan Braudy affirme qu'elle était "très effrayée"

Elle raconte s'être confiée sur cet épisode à plusieurs amies, qui l'ont vivement incitée à ne rien dire : "Les gens avaient peur pour moi", dit-elle. Elle affirme qu'elle ne réalisait pas, à l'époque, que ce comportement était criminel, et n'est donc pas allée voir la police.

Michael Douglas a répondu à ces accusations auprès du magazine The Hollywood Reporter, les qualifiant de "fâcheuse invention complète". "Jamais", assure-t-il, "elle n'a exprimé ou montré ne serait-ce que le moindre signe d'inconfort envers le fait de travailler dans cet environnement, ou avec moi personnellement". Ce que Susan Braudy dément.

L'interprète du trader sans scrupules de Wall Street, rôle pour lequel il a gagné un Oscar en 1988, avait devancé les accusations dans une interview au site Deadline, début janvier. "Je n'arrive pas à croire que quelqu'un causerait à quelqu'un d'autre tant de peine", disait-il, avant de spéculer sur les motivations de son accusatrice, devenue une auteur reconnue nommée au prestigieux prix Pullitzer : "Elle est peut-être aigrie que sa carrière ne se soit pas déroulée comme elle le souhaitait."

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