L'abbé Pierre accusé d'agressions sexuelles : le désarroi dans l'Église
Après la stupéfaction, place au désarroi. Devant une église parisienne, jeudi 18 juillet, les fidèles avaient encore du mal à réagir aux accusations d'agressions sexuelles qui visent l'abbé Pierre, abasourdis face aux agissements présumés de celui qui incarnait la charité. Dans le rapport d'enquête publié mercredi, sept femmes ont raconté avoir subi des gestes déplacés, des tentatives d'agressions ou des baisers forcés.
Des victimes qui seraient bien plus nombreuses
La conférence des évêques de France a fait part de la honte que de tels faits aient pu être commis, mais l'Église était-elle au courant depuis longtemps ? Des victimes s'étaient manifestées auprès de la commission indépendante sur les abus sexuels, mais ne souhaitaient pas que ces faits soient portés publiquement. Les personnes concernées seraient bien plus nombreuses que les sept femmes qui ont témoigné. Le mouvement Emmaüs assure à France Télévisions jeudi soir qu'il n'avait pas connaissance de ces témoignages avant de commander sa propre enquête.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.