Affaire abbé Pierre : le pape François révèle que le Vatican était informé des accusations de violences sexuelles

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Vendredi 13 septembre, le pape François a reconnu que le Vatican savait pour ces violences et ces agressions sexuelles, sans pour autant indiquer depuis quand précisément.
Affaire abbé Pierre : le pape François révèle que le Vatican était informé des accusations de violences sexuelles Vendredi 13 septembre, le pape François a reconnu que le Vatican savait pour ces violences et ces agressions sexuelles, sans pour autant indiquer depuis quand précisément. (France 2)
Article rédigé par France 2 - R. Schapira, M. Huguet
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Vendredi 13 septembre, le pape François a reconnu que le Vatican savait pour ces violences et ces agressions sexuelles, sans pour autant indiquer depuis quand précisément.

Lors de la conférence de presse de clôture de son voyage en Asie, à bord de l'avion qui le ramenait, vendredi 13 septembre, le pape François a répondu à un journaliste français : "Que savait le Vatican de l'abbé Pierre ? Je ne sais pas, parce que je n'étais pas là à l'époque. Ce qui est certain c'est qu'après sa mort, on savait." Élu pape en 2013, six ans après la mort de l'abbé Pierre, il poursuit : "Malgré tout le bien qu'il a fait, on découvre que c'était un terrible pécheur."

Les associations de victimes en colère

Le terme ne passe pas auprès des associations de victimes. "Cet exercice de transparence une fois qu'on est acculé n'est pas très digne de la religion catholique. Le terrible pécheur, je crois que c'est lui [le pape François]. L'abbé Pierre, c'est un malade", tranche François Devaux, membre de l'association Parole libérée. Malgré une opacité encore forte au sein de l'Église, le pape François est considéré comme celui qui a fait avancer la cause, organisant la toute première conférence d'écoute des victimes en 2019 et obligeant la transmission systématique des affaires révélées au sein des diocèses auprès des justices civiles.

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